« Ma vie racontée avec
l’alphabet figuratif »
Référence :
L’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les
caractères qui la composent représentent des objets divers, naturels ou
produits par l'homme, comme des plantes, des figures de dieux, d'humains et
d'animaux… Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois catégories
de signes: les signes-mots (ou idéogrammes), qui désignent un objet
ou une action ; les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui correspondent à un
son. Quelle que soit leur fonction, les signes sont figuratifs : ils
représentent quelque chose de tangible, souvent facilement reconnaissable, même
pour quelqu'un qui ignore le sens du signe. En effet, pour le dessin des
hiéroglyphes, les Égyptiens s'inspirèrent de leur environnement : objets de
la vie quotidienne, animaux, plantes, parties du corps.
Incitation : En reprenant ce
principe et en vous aidant de l’alphabet hiéroglyphique, vous raconterez votre
univers personnel et actuel, accompagné du « cartouche » (à droite du
texte, il doit illustrer votre prénom).
Cartouche : Terme français
appliqué au dessin de forme ovale qui, au temps des pharaons, renfermait le nom
d'un Pharaon.
Consignes : Inspirez-vous de votre
propre vie : emploi du temps, activités, trajets, voyages, animaux
domestiques… Vous alignerez sur
3 lignes ces éléments figuratifs simples que vous cernerez de noir avant
de les colorier.
Alphabet Hiéroglyphique |
Les origines de l'écriture - le début de l'histoire
On a l'habitude de dire que la préhistoire se
termine avec la naissance de l'écriture. C'est effectivement avec ce changement culturel que l'homme va rentrer dans
l'histoire et commencer à laisser des traces écrites. Les premiers écrits servaient surtout de
livres de comptabilité ou d'inventaires. Mais l'homme va rapidement utiliser ce
nouveau moyen de communication pour raconter des histoires... et surtout son
histoire !
C'est dans les restes des temples des cités
Sumeriennes (le Pays de Sumer, l'actuel Irak) que l'on retrouve les premières
traces d'écriture. Elles sont datées de 3300 ans avant JC. Les sumériens
utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les signes
sur des tablettes d'argile.
Cette écriture était composée de pictogrammes ou
signes représentant un seul mot ou concept.
Les formes stylisées vont disparaître, elles
vont être remplacées par l'écriture cunéiforme.
Les sumériens vont prendre l'habitude de travailler
directement avec leurs calames : ils vont les tailler en biseau. En les
enfonçant dans l'argile, l'empreinte avait une forme de "clou" d'où
on a tiré le nom cunéiforme. On a évalué que cette écriture était composée de
seulement 600 signes.
Ces signes (non figuratifs) vont évoluer vers la
représentation d'un son : le phonétisme. Ainsi, en associant une suite de sons,
on va pouvoir écrire un mot : l'image du "chat" suivie de l'image du
"pot" peuvent exprimer le mot "chapeau".... C'est l'ancêtre
du rébus !
L’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les
caractères qui la composent représentent des objets divers, — naturels ou
produits par l'homme —, tels que des plantes, des figures de dieux, d'humains
et d'animaux… Les égyptologues y distinguent traditionnellement trois
catégories de signes : les signes-mots (ou idéogrammes), qui désignent un objet
ou une action ;
les signes phonétiques (ou phonogrammes), qui
correspondent à un son. Quelle que soit leur fonction, les signes sont
figuratifs : ils représentent quelque chose de tangible, souvent facilement
reconnaissable, même pour quelqu'un qui ignore le sens du signe.
En effet, pour le dessin des hiéroglyphes, les
Égyptiens s'inspirèrent de leur environnement : objets de la vie quotidienne,
animaux, plantes, parties du corps.
Apparue à la fin du IVe millénaire avant notre
ère en Haute-Égypte (sud du pays), l'écriture hiéroglyphique est utilisée
jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de trois mille ans.
La Chine : premiers écrits
La seule écriture qui est presque restée
identique depuis 6 000 ans. Les premiers pictogrammes étaient tracés à l'encre
de Chine avec une plume sur de la soie. Les méthodes ont changé mais les signes
légèrement modifiés sont encore utilisés actuellement. Ils se sont stylisés au
fur et à mesure que leur utilisation se répandait, mais plus dans un soucis de
rapidité d'écriture.
Particularité de l'écriture chinoise, les
combinaisons de caractères sont assez étonnantes. Par exemple si l'on ajoute au
caractère "oreille" le caractère "dragon" on obtient un
caractère composé qui signifie "sourd"... Tout aussi étonnant, un
même son prononcé peut, suivant la calligraphie, signifier des choses
totalement différentes...
Un premier alphabet il y a 3400 ans ?
Continuant à se répandre dans le monde,
l'écriture va utiliser de nouvelles règles: c'est l'invention de l'alphabet.
"L'alphabet se compose d'un ensemble conventionnel de signes écrits dont
chacun correspond à un seul son parlé; tous ces signes, dont le nombre est
limité, sont susceptibles d'être disposés selon des combinaisons
interchangeables de façon à former des diverses syllabes et les différents
mots.